Le prétendant des HIghlands
À la mort de son époux, Daisy préfère fuir l’Angleterre et
son cortège de prétendants uniquement intéressés par sa fortune. Si elle ne
veut pas que son jeune fils perde son héritage, elle devra se remarier dans
l’année. Mais, à présent qu’elle peut choisir, elle compte bien trouver un
fiancé à son goût. Un fiancé comme Robert, son ancien amour, qui a promis de la
rejoindre dès qu’il a appris sa situation. Mais un homme instille le doute en
elle : l’intransigeant seigneur MacKenzie. Un Écossais solitaire qui conteste
sans détour la sincérité de ses prétendants. Et plus Daisy proteste, plus il
semble déterminé à lui ouvrir les yeux…
Commentaire:
Je voudrais d'abord remercier Netgalley et les éditions Harlequin pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Il fait suite à « Unie au highlander » qui
contait les amours difficiles de Margot et Arran McKenzie. Près de quarante ans
sont passés et un de leur fils Cailean McKenzie vit en solitaire, dans sa
propriété écossaise léchant encore ses plaies à la suite d’une déception
amoureuse. Sa vie tranquille vole en éclat le jour où une veuve Sassenach
(comprenez anglaise) s’installe avec son fils, sa dame de compagnie, son oncle
et le tuteur de son fils dans une demeure quasiment en ruines, un bien écossais
appartenant à la famille de son défunt mari. Si Daisy a pris la route de l’Ecosse,
c’est pour avoir la paix car depuis la mort de son mari, elle est poursuivie
par des prétendants plus intéressés par sa fortune que par elle. Le problème c’est
qu’elle doit se marier sinon, d’après le testament de son feu mari, elle perdra
sa fortune. Ce séjour doit lui permettre de souffler, de réfléchir à son
avenir. Mais quand on a un beau et farouche écossais en guise de voisin, ce n’est
pas facile de ne pas se mettre à rêver
et de ne pas fantasmer sur le corps viril de Cailean. Dans ce roman plaisant de
Julia London, pas de complot comme dans le dernier opus ; pas vraiment non
plus de méchant qui pourrait menacer le bonheur futur de Daisy et Cailean. L’auteur
leur met bien un ancien amoureux, le capitaine Robert Spivey, entre les pattes
mais le personnage manque d’envergure et je l’ai trouvé assez fade. Non les
seuls opposants à leur bonheur c’est Cailean qui s’obstine à croire que leur
rang social et surtout leurs nationalités différentes sont incompatibles. Et il n’y a pas plus têtu
qu’un écossais, n’est-ce-pas ! Un roman agréable donc, un peu en deça de
ce que fait d’habitude Julia London mais ne boudez pas cette agréable romance.
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