La fille d'avant

Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu'elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d'oeuvre de l'architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu'Emma, la locataire qui l'a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.
Alors qu'elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s'engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes... et vit dans la même terreur que la fille d'avant.



Commentaire :

J’ai adoré ce roman et plus particulièrement l’intrigue que j’ai trouvée bien ficelée. L’histoire est racontée par deux femmes : Jane qui vient d’emménager dans cet appartement minimaliste  (dans lequel personnellement je refuserais d’habiter !) où le moindre objet fait tâche ; et Emma une locataire morte trois auparavant de façon mystérieuse. Que ce soit Jane ou Emma, elles sont toutes les deux fascinées par le One Folgate Street qu’elles considèrent presque comme une personne et surtout par le propriétaire Edward Monkford qui va les séduire tour à tour. Toutes les deux vont se heurter à cet homme énigmatique, à la recherche de la perfection qui les oblige à des évaluations régulières comme pour vérifier qu’elles sont toujours dignes de vivre dans ce lieu immaculé. Toutes les deux vont s’apercevoir qu’il reste hanté par sa première femme morte –Elizabeth- à qui elles ressemblent étrangement. Certains disent qu’il l’aurait assassinée. C’est ce que pensait Emma et elle est morte. Jane qui, à son tour, s’est lancée dans la recherche d’informations à la fois sur Emma et sur Elizabeth va-t-elle connaître le même sort que les femmes qui ont eu le malheur de connaître Edward ?

A ce stade du roman, on tremble pour Jane mais l’auteur est plus diabolique que prévu. Tout n’est pas noir ou blanc dans ce roman, ce serait trop simple que le méchant soit Edward. Emma n’est pas l’innocente qu’il y paraît, on s’aperçoit que c’est une menteuse chronique et que ses mensonges ont fait beaucoup de dégâts autour d’elle. Et Jane ? La mère qui pleure son enfant mort- né n’est pas si pathétique, si effondrée que cela. Et si c’était l’appartement le coupable finalement ? Si vous voulez connaître la réponse précipitez-vous sur ce roman.

Dernière information:

Derrière le nom "JP Dealney" se cache un auteur anglais Tony Strong qui a déjà été traduit deux fois en 2002 et en 2005.
Merci à Netgalley de m'avoir permis de découvrir cet auteur.

Commentaires

Articles les plus consultés