De velours et d'acier

Dans les Bas-fonds de Néo-Londonia, Léopoldine se bat depuis des années pour survivre. Lorsque le groupe auquel elle appartient maltraite un enfant, elle décide de se rebeller, quitte à affronter la colère de la Guilde des Voleurs. Dorénavant, elle ne laissera plus rien ni personne lui barrer la route.
Augustin, lui, a toujours mené une existence fastueuse et insouciante, résigné à subir en parallèle l'écrasante emprise de sa mère, la Reine Victoria au règne sans fin. Mais il tombe de haut quand, pour la première fois, il refuse de se conformer à ses plans aussi tortueux que mystérieux. Car, s'il est un prince dont la fonction n’est que titre, c’est lui. Le jeune homme devra résister et fuir pour s’ affranchir du joug de la souveraine et embrasser sa destinée.

Une rencontre qui pourrait bien tout bouleverser... mais la liberté ne s'obtient jamais sans sacrifice.



Commentaire:

Ce roman appartient à un genre dont je ne suis pas très fan c’est-à-dire le steampunk. L’intrigue se déroule dans un 19ème siècle industriel avec des personnages ayant existé –ici la reine Victoria- mais toute ressemblance s’arrête là. On se retrouve dans un univers où la Reine est un être cruel, de surcroît immortel qui règne en despote sur ses sujets dans la ville de Néo-Londonia. Léopoldine, le personnage féminin central, vit dans les bas-fonds depuis qu’elle a fui son Scotia natal, après avoir vu sa famille assassinée. Depuis, elle porte dans sa chair le dernier sort de sa mère, qui l’empêche de toucher quelqu’un sans le tuer. C’est une jeune fille redoutable capable de balancer sur ses ennemis ses animécaniques qui tuent sur ses ordres. Un jour, elle vient en aide à un jeune homme agressé sauvagement par des Moines rouges, hommes à la solde de la reine. L’homme qu’elle cache dans son antre n’est autre qu’Augustin, le fils de Victoria, un prince dont la rumeur prétend qu’il n’est qu’un débauché cynique. Mais il est aussi un homme dont, depuis quelque temps, le corps produit des serpents capables de déchiqueter tous ceux qui lui voudraient du mal et qui s’avère immortel. Léopoldine accepte de l’aider, de fuir la ville, en quête d’un refuge où il pourra comprendre ce qui lui arrive et réfléchir à son destin. C’est en chemin que Léopoldine découvre qu’Augustin n’est autre que l’héritier d’un Démonarque qui, autrefois régnait sur son peuple, les Scotiens. Elle l’oblige alors à se rendre dans la ville de son enfance et de faire face à son destin.
Ce roman est foisonnant en événements  je veux bien l’admettre mais je l’ai trouvé trop long. Il y a des notamment des passages dont on aurait pu se passer, notamment quand ils trouvent asile dans la famille de l’ex-fiancée d’Augustin.  De plus, le personnage masculin subit plus les événements qu’il ne les affronte, à aucun moment, on a l’impression qu’il gère la situation. Il n’est pas particulièrement viril ni courageux, je l’ai trouvé assez geignard aussi, surtout quand on lui dit qu’il doit devenir Roi. Bref, je trouve curieux que l’auteur construise sa romance autour d’un tel personnage aux antipodes de ce  qu’on attend dans ce type de roman. Alors certes, il y a Léopoldine pour compenser mais je l’ai trouvée bien seule parfois pour gérer les dangers qui les guettent tout au long de cette histoire. 

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