La fille sous la galce


Le froid a figé la beauté de ses traits pour l’éternité. La mort d’Andrea est un mystère, tout comme l’abominable secret qu’elle emporte avec elle…
Connue pour son sang-froid, son esprit de déduction imparable et son verbe tranchant, l’inspectrice Erika Foster semble être la mieux placée pour mener l’enquête. En lutte contre ses propres fantômes, la super flic s’interroge : peut-elle encore faire confiance à son instinct ? Et si le plus dangereux dans cette affaire n’était pas le tueur, mais elle-même ?
Sur la glace, aucun faux pas n’est permis.



Commentaire:


J’ai pu lire ce roman grâce à Netgalley et aux éditions Belfond et je les remercie pour cette belle découverte. J’ai beaucoup aimé cette enquête autour de la mort d’Andréa, fille peu recommandable d’un parlementaire anglais, menée par une femme, Erika Foster. Une femme de tête cette Erika, intuitive, efficace mais fragilisée par la mort de son mari, lors d’une mission dont elle avait la responsabilité. Après avoir été écartée pendant quelques mois de toute enquête, voilà qu’elle est appelée à Londres et qu’on la bombarde à la tête de l’équipe chargée de trouver le meurtrier d’Andréa. Mais le problème c’est que son chef ne lui laisse pas les coudées franches ; de plus, elle déplaît à la famille ; enfin la piste qu’elle suit ne plaît pas. Car Erika est convaincue que la mort d’Andréa est un assassinat de plus pour un tueur dans l’ombre qui a déjà tué trois prostituées venues de l’Est. Allons donc, quel serait le point commun entre une fille de la haute société et trois pauvres filles déracinées ? Erika est dessaisie de l’affaire, la police s’obstine sur une fausse piste, celle d’un ancien amant. Mais Erika ne met pas un terme à ses recherches, elle fouine et pendant ce temps, quelqu’un la traque pour la tuer.
On a là une intrigue solide ponctuée de nombreux rebondissements, des personnages intéressants. La famille d’Andréa est une famille comme on n’aimerait pas en avoir : tous sourires devant et sombres secrets quand on creuse un peu.  J’ai beaucoup aimé Erika Foster, ce n’est pas souvent que l’on trouve dans un policier une inspectrice qui mène l’enquête et sur qui repose toute l’affaire. Elle n’a pas été ménagée par la vie, elle a perdu son mari, au cours d’une arrestation qui a mal tourné, s’est vu écartée par sa hiérarchie, critiquée par ses collègues, isolée. Quand elle arrive à Londres, le superintendant qui lui confie la résolution du meurtre d’Andréa, n’a pas vraiment confiance en elle, il la vire d’ailleurs sans ménagement dès le premier accroc. Elle fléchit mais ne cède pas, et surtout, elle peut quand même compter sur deux collègues qui croient en sa théorie. Je ne sais pas si Robert Bryndza  a l’intention d’écrire une autre histoire avec Erika Foster comme héroïne principale, mais s’il le fait je serai sa première lectrice.

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